« Je pense qu’aucune éventualité au sujet de cette attaque ne doit être écartée ; Daech, PKK, PYD ou DHKP-C, toutes les possibilités doivent être investiguées », a indiqué le président, évoquant pour la toute première fois le principal parti kurde syrien PYD, qu’il considère comme une simple extension du Parti des travailleurs du Kurdistan turc.
Il a par ailleurs indiqué avoir commandé une expertise de l’organe de contrôle des services de l’Etat, sans préciser s’il s’agissait d’une enquête parallèle ou complémentaire à l’enquête de police ou pas. Mais il a estimé probables « certaines défaillances, certains manquements, sans que cela ne justifie des appels à la démission », comme certains ministres en ont fait l’objet.
De même, il a critiqué ceux qui avaient élaboré des scénarios et des critiques, a-t-il dit, alors que les victimes n’étaient pas encore portées en terre. Mais le président Erdogan s’est surtout montré particulièrement déconnecté et étranger au traumatisme qu’a causé dans le pays le plus grave attentat terroriste de son histoire de la Turquie.
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