Yılmaz a précisé avoir pris part à cette réunion au nom du Président turc Recep Tayyip Erdoğan et estimé que cette rencontre ne concernait pas uniquement l’Ukraine, mais revêtait également une "grande importance pour la sécurité et l’avenir de l’Europe". Il a souligné que ce sommet, rassemblant des dirigeants de 31 pays, avait donné lieu à un échange de vues "multilatéral et approfondi".
"Ce processus a une fois de plus mis en évidence l’importance de la Türkiye dans la sécurité européenne", a affirmé Yılmaz, insistant sur le fait que la Türkiye, en tant que membre de l’OTAN et candidate à l’Union européenne, constitue une pièce maîtresse du dispositif par sa capacité diplomatique et son industrie de défense. "Tout le monde voit que la Türkiye occupe une position importante dans ces processus", a-t-il déclaré.
Soutenant l’initiative de cessez-le-feu lancée par les États-Unis, Yılmaz a néanmoins souligné : "Ce qui compte, ce ne sont pas des accords partiels ou temporaires, mais un cessez-le-feu plus durable et global." Il a rappelé que la Türkiye défend une résolution par la voie diplomatique dans le conflit russo-ukrainien, affirmant : "Nous espérons que ce cessez-le-feu aboutira."
Il a mis en avant les rôles déjà joués par la Türkiye dans l’accord sur le corridor céréalier ou encore les échanges de prisonniers, soulignant : "Notre président entretient de très bons dialogues à la fois avec [le Président ukrainien] M. Zelensky et avec [le Président russe] M. Poutine", illustrant ainsi le rôle constructif joué par la Türkiye dans les processus de paix.
Qualifiant la réunion de "productive", Yılmaz a remercié Emmanuel Macron "pour son invitation et son bon accueil". Il a assuré que la Türkiye continuerait de suivre ce processus de près : "Nous avons présenté notre regard sur ces conflits et notre perspective de solution."
Tout en reconnaissant l’absence de consensus total sur tous les détails entre les pays participants, Yılmaz a conclu : "Mais un accent commun a été mis sur la nécessité d’assurer ensemble la sécurité de l’Europe."
Cette réunion organisée à Paris s’inscrit dans une série d’initiatives visant à renforcer la coordination entre alliés européens autour du soutien à l’Ukraine. (Azertac)
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