Selon un communiqué publié sur X, la conversation a porté sur les relations bilatérales ainsi que sur des questions régionales et mondiales.
Erdogan a souligné que Türkiye suit de près les efforts visant à mettre fin à la guerre en cours entre la Russie et l'Ukraine. Il a réitéré la disponibilité de son pays à soutenir les pourparlers de paix, y compris en les accueillant, afin de parvenir à une paix durable et honorable.
Le président turc a également indiqué que la mise en place de mesures de bonne volonté pour garantir une navigation commerciale sûre en mer Noire contribuerait au processus de paix. Il a affirmé que Türkiye continuerait à jouer son rôle pour empêcher que la mer Noire ne devienne une zone de conflit.
Concernant la Syrie, Erdogan a réitéré l'engagement de Türkiye à collaborer avec la Russie pour préserver l’intégrité territoriale du pays et instaurer une paix et une stabilité durables.
Il a mis en avant l'importance d'une coopération entre Ankara et Moscou afin de contrer les initiatives alimentant les divisions sectaires en Syrie. Il a également insisté sur la possibilité, pour les deux pays, de travailler ensemble en vue de la levée totale des sanctions imposées à la Syrie.
Le président turc a par ailleurs affirmé que les ressources syriennes devaient rester sous le contrôle du gouvernement syrien et a exprimé le soutien de Türkiye à l’intégration des soi-disant "Forces démocratiques syriennes (FDS)" au sein du gouvernement central.
Enfin, il a insisté sur l'importance cruciale d’empêcher que la Syrie ne devienne un "sanctuaire" pour les organisations terroristes, afin de garantir la stabilité du pays.
Le 11 mars, la présidence syrienne a annoncé la signature d'un accord intégrant les FDS aux institutions de la République arabe syrienne, renforçant ainsi l’unité nationale et rejetant toute division du pays.