Ainsi, la personne en fin de vie doit exprimer "de manière libre et éclairée" son souhait de recevoir ces soins et son médecin devra s`assurer qu`elle respecte toutes les exigences. "L`aide médicale à mourir sera disponible à titre de mesure exceptionnelle".
La présidente de la Maison Aube-Lumière, Élisabeth Brière, a soutenu par communiqué que les maisons de soins palliatifs n`étaient pas contraintes à offrir ce service, contrairement aux "établissements de santé".
La directrice générale de la Maison, Marie Bécotte a expliqué que " c`est le patient qui devra la demander " et non la Maison qui l`offrira. "Les commentaires sont positifs depuis l`annonce, donc je me dis qu`on ne va pas à contre-courant", a-t-elle ajouté, sans cacher que le consensus social sur la question a influencé le choix du conseil d`administration.
La direction de l`établissement précise aussi qu`aucune modification ne sera apportée à ses conditions d`admission en lien avec l`aide médicale à mourir. Ce sont des gens qui ont le cœur sur la main et qui ont l`intérêt de la personne en priorité. La Maison Aube-Lumière se donne ensuite les mois de décembre et de janvier pour " s`approprier les nouveaux protocoles inhérents à la mise en oeuvre de l`aide médicale à mourir, déployer la formation nécessaire auprès du personnel et des bénévoles et élaborer les politiques et outils de communication afin d`informer adéquatement la clientèle sur les critères d`admissibilité et les modalités d`application ".
Un peu moins de deux mois plus tard, des patients de l`Aube-Lumière qui répondront aux nombreux critères prévus par celle-ci pourront s`en prévaloir. " Mais ça va quand même rester une exception", a assuré Mme Brière.
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