Le document, résumant les discussions tenues lors de la conférence, a été lu lors de la session finale par Jakub Wojciech Korejba, un participant polonais et chercheur au Centre d’études eurasiennes, relate l'AzVision qui cite l'Azertac.
Le document final indique : « Plus de 200 participants provenant de 51 pays, dont des parlementaires, des personnalités publiques et politiques, des militants de la société civile et des universitaires, se sont réunis à la deuxième conférence internationale intitulée « Le droit au retour : assurer la justice pour les Azerbaïdjanais expulsés de force d’Arménie » pour discuter de la question du retour des Azerbaïdjanais expulsés de force d’Arménie ainsi que du problème des déplacements forcés au niveau mondial
Les participants reconnaissent que le déplacement est l’une des violations des droits de l’homme les plus graves et que le déplacement forcé des Azerbaïdjanais depuis l’Arménie constitue une grave injustice qui reste non résolue.
Les participants soulignent que le droit au retour est fermement ancré dans le droit international et reconnu comme un droit humain fondamental. La Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les Principes de Pinheiro et le droit international coutumier sont cités comme les bases de ce droit.
Les participants expriment une profonde préoccupation face au refus de l’Arménie de permettre le retour sûr et digne des Azerbaïdjanais expulsés de force d’Arménie. Ils appellent le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) à enquêter sur les violations par l’Arménie de ses obligations en vertu du droit international et du Statut de Rome en empêchant le retour des Azerbaïdjanais.
Les participants soulignent l’importance de restaurer les droits de propriété dans le cadre du processus de retour. Ils appellent le gouvernement arménien à prendre les mesures nécessaires pour restituer les biens confisqués ou saisis de force, indemniser les pertes subies lors du déplacement et réparer les dommages de manière équitable. Tout en reconnaissant l’importance de l’indemnisation des pertes matérielles et émotionnelles subies par les personnes déplacées, ils soulignent que cette indemnisation ne peut en aucun cas substituer ni nier le droit au retour dans les terres ancestrales.
Les participants expriment leur préoccupation face à la destruction systématique par l’Arménie du patrimoine culturel azerbaïdjanais, dont des mosquées, des cimetières et des sites historiques. Ils le considèrent comme une tentative d’effacer l’identité azerbaïdjanaise et appellent à l’implication de l’UNESCO et d’autres organisations internationales pour évaluer, protéger et restaurer ce patrimoine culturel. Les participants soulignent que la préservation du patrimoine culturel est essentielle pour la réconciliation et la compréhension.
Les participants rappellent que les Azerbaïdjanais ont été les premières victimes des conflits ethniques parmi les républiques post-soviétiques, et que la réponse insuffisante de la communauté internationale a contribué à l’émergence d’autres conflits. Ils soulignent que la restauration complète du droit au retour sûr des Azerbaïdjanais occidentaux pourrait servir d’exemple positif pour résoudre les conflits au niveau mondial.
Les participants soulignent que la justice est essentielle pour la réconciliation et une paix durable. Ils appellent l’Arménie à cesser de glorifier ceux qui sont responsables des crimes perpétrés contre les Azerbaïdjanais, à démanteler les structures qui perpétuent la discorde et à engager un dialogue constructif avec la Communauté de l’Azerbaïdjan occidental. Ils insistent sur le fait que l’Arménie doit, pour la réconciliation, surmonter les injustices historiques et créer les conditions nécessaires à la coexistence et à la confiance mutuelle.
Les participants appellent l’ONU et les États du monde entier à déployer des efforts diplomatiques pour garantir le retour en toute sécurité des Azerbaïdjanais occidentaux, et à planifier de manière globale et soutenir le processus de retour avec des ressources pertinentes. Ils mentionnent les défis attendus dans la réintégration des rapatriés et soulignent l’importance des efforts concertés pour restaurer l’infrastructure, fournir une assistance humanitaire et mettre en œuvre des programmes de développement à long terme dans les régions où les Azerbaïdjanais occidentaux retourneront.
Les participants appellent le gouvernement arménien à rejeter ses politiques et ses dispositions constitutionnelles qui entravent la paix régionale et à saisir les opportunités de coopération économique et sociale. Ils soulignent que l’ouverture des communications par l’Arménie, conformément à ses engagements, contribuerait à la prospérité partagée et à la stabilité dans le Caucase du Sud.
Les participants réaffirment leur détermination à reconnaître le droit au retour comme un principe fondamental de la paix régionale et de la justice. Ils soulignent que le retour pacifique, sécurisé et digne des Azerbaïdjanais occidentaux n’est pas seulement une priorité politique, mais aussi un test de la volonté collective de garantir les droits humains et la dignité.
Les participants apprécient beaucoup le leadership et les efforts du président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev en matière d’assurance du respect du droit international, de la défense des droits des réfugiés et des personnes déplacées internes, de restauration des territoires libérés et de la promotion de la justice et de la réconciliation. Ils expriment également leur soutien aux efforts de la Communauté de l’Azerbaïdjan occidental pour le retour pacifique, sécurisé et digne dans le cadre des droits humains et du droit international.
Ce résumé reflète les points clés discutés lors de la conférence et vise à promouvoir la justice pour les Azerbaïdjanais déplacés de force d’Arménie, ainsi que la paix, la sécurité et la réconciliation dans la région. »
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