"Des volontaires de différents pays viennent pour prendre part à la guerre au Haut-Karabagh, a déclaré le Haut-Commissaire aux affaires de la diaspora d'Arménie Zareh Sinanyan dans sa déclaration au correspondant de Sputnik Armenia.

Selon ses propos, les "volontaires" sont principalement de Russie. Il y a aussi des gens des États-Unis, de France, d'Ukraine et du Moyen-Orient.

Il ressort clairement des paroles de Sinanyan que des "volontaires" viennent au Karabagh pour combattre non seulement volontairement, mais aussi avec l'organisation et le financement du gouvernement arménien. Par conséquent, Sinanyan confirme que son pays a amené des mercenaires au Karabagh en échange d'argent: "Avant leur arrivée, ils préparent et présentent des listes sous forme écrite, indiquant leurs problèmes et leurs demandes au gouvernement. Ce sont principalement ceux qui viennent volontairement en utilisant leurs propres fonds ... "

En ce qui concerne la question de l’assistance au Karabagh, Sinanyan a noté que la plupart des financements provenaient de la diaspora arménienne en Russie, aux États-Unis, en France, en Ukraine et au Moyen-Orient. Divulguant les noms des fonds, le commissaire a déclaré qu'il coordonnait personnellement les travaux pour "diriger et distribuer l'aide aussi efficacement que possible".

Sa déclaration n'a pas été particulièrement bien accueillie sur les réseaux sociaux arméniens. Ainsi, le chef de la diaspora est accusé de détournement de l'aide.

Auparavant, la personnalité socio-politique arménienne Mihran Hakobyan avait accusé Zareh Sinanyan de piller le peuple et d'attirer des non-Arméniens au Karabagh. Il a déclaré que "Sinanyan était en train de transformer le pays en patrie d'autres nations afin de résoudre le problème démographique de l'Arménie".

En fait, le gouvernement arménien réinstalle les étrangers non pas sur le territoire de l'Arménie, mais dans le Haut-Karabagh occupé et les régions environnantes de l'Azerbaïdjan. Même dans la période actuelle de guerre, ils envisagent que des civils réinstallés pourraient mourir. Il faut noter que la plupart de ces civils sont des familles de mercenaires venant du Liban, de Syrie et d'Argentine.

Azvision.az

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