Mardi, le ministère turc des Affaires étrangères a fermement condamné l'attaque brutale des Arméniens contre des civils dans la ville de Barda, dans l'ouest de l'Azerbaïdjan, tout en appelant Erevan à cesser de commettre des crimes de guerre.
Par l'intermédiaire d'un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères a condamné dans les termes les plus forts l'attaque brutale de l'Arménie, en appelant les Etats consciencieux qui ont le sens des responsabilités à inciter l'Arménie à mettre fin aux crimes de guerre qu'elle continue de commettre contre les civils.
Malgré l'annonce d'un cessez-le-feu, la poursuite des attaques arméniennes contre des zones civiles azerbaidjanaises en dehors de la zone du conflit a violé toutes les valeurs humaines et morales universelles.
Ankara a rappelé que la partie arménienne a violé le cessez-le-feu à trois reprises, en l'absence de toute réaction des co-présidents du Groupe de Minsk (France, Russie et États-Unis).
Le ministère a présenté ses condoléances au peuple azerbaïdjanais, implorant la miséricorde divine aux morts et souhaitant le prompt rétablissement aux blessés.
Plus tôt mardi, la ville de Barda a été attaquée par des bombes à fragmentation, faisant 4 morts, dont deux femmes et une enfant (7 ans), et 13 blessés parmi les civils, selon le ministère azerbaïdjanais de la Défense.
L'Arménie a violé l'armistice pour la troisième fois consécutive, en ciblant des unités militaires azerbaïdjanaises, et en bombardant des civils dans la ville de Tartar et plusieurs positions sur la ligne de front dont Tovuz, Keda Bey, Tach Ksen, les villes de Fadli et Lachin, c'est ce qu'a fait savoir la défense azerbaïdjanaise.
L'armée arménienne avait violé le premier armistice humanitaire le 10 octobre, et le second le 18 du même mois.
L'Azerbaïdjan s'est lancé dans la libération de ses terres occupées par l'Arménie le 27 septembre dernier.
Bakou a réussi à reprendre le contrôle de 4 villes, 3 localités et 170 villages.
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