Rapports (1918) d’officiers russes relatifs aux atrocités commises par les Arméniens - La 2e partie

  19 Février 2016    Lu: 1876
Rapports (1918) d’officiers russes relatifs aux atrocités commises par les Arméniens -  La 2e partie
Le deuxième document russe est un autre rapport écrit par Khlebov, confirmant les informations et les évaluations précédentes. L’original russe se trouve dans les documents se rapportant à la Première Guerre Mondiale, dans les mêmes archives mentionnées ci-dessus.

Ce deuxième document se concentre sur les événements qui eurent lieu jusqu’à la reprise d’Erzurum par les Turcs, Tverdo-Khlebov dit tout à fait clairement une fois de plus que "les Arméniens ont commis des actes d’agression dans cette ville", insistant sur le fait qu’il y eut "du pillage et du sang versé", il ajoute que la pression des Russes empêcha les Arméniens de commettre de tels actes ouvertement. Il relate comment "les Arméniens commencèrent à fouiller les demeures des Turcs, ostensiblement à la recherche d’armes, mais se livrant en réalité au pillage et à l’amas de butin". Il relate aussi le cas d’un vieux Turc que l’on traîna dans la boue d’un côté de la rue à l’autre. Il ne fut sauvé que "par l’arrivée d’une patrouille commandée par un officier (Russe)." Tverdo-Khlebov narre le cas du meurtre de Bekir Efendi, un Turc éminent de la ville. Il cite Odishelidze, le Commandant en Chef russe, originaire de Géorgie, qui apparemment dit aux dirigeants arméniens que la guerre n’était pas encore terminée, et qu’un Congrès pour la paix ne tenait pas encore ses assises, en conséquence rendant les Arméniens d’autant plus responsables d’observer la loi. Ce fut le même Odishelidze qui (p.8) dit à l’officier russe qu’un tel avis ne troublait pas le moins du monde les Arméniens, qui tuèrent "plus de 800 Turcs désarmés". Ils furent "abattus comme du bétail" et jetés dans de grandes fosses. Tverdo-Khlebov nous rapporte qu’un Arménien recouvrant la fosse avec de la terre disait à l’un de ses complices que la fosse pourrait contenir dix personnes de plus, et les autres Arméniens coupèrent immédiatement la tête de dix Turcs, jetèrent leurs corps dans la fosse, et en ouvrirent une autre tout à côté.

Il décrit alors comment les Arméniens battant en retraite détruisirent en route les villages musulmans et tuèrent leurs habitants. Ce fut le Commandant Odishelidze qui vit les Turcs du canton d’Ilica, y compris des enfants, dont les têtes avaient été tranchées à la hache. Le Lieutenant-Colonel Griyaznov raconta aussi à Tverdo-Khlebov qu’"il vit le 11 mars 1918 un monceau de cadavres, mesurant 25 mètres sur 35, d’environ 1,5 mètre de haut, dans la cour de la mosquée du village (p. 10). Il ajoute que beaucoup de cadavres portaient la trace de sévices sexuels, des balles de fusil enfoncées dans les organes". Griyaznov s’entretint apparemment avec les quelques jeunes filles arméniennes employées pour le service du téléphone, espérant qu’elles auraient honte et influenceraient les hommes pour qu’ils s’abstiennent de tels actes. Mais il fut abasourdi de voir qu’elles s’en "esclaffèrent de joie" au lieu de faire montre de signes de chagrin ou de pitié. Un Arménien a relaté le cas d’une femme turque "clouée vivante sur un mur, le coeur arraché et placé sur sa tête" (p.11 ). Environ 100 Turcs (sur 270) furent sauvés de la mort grâce à l’intervention de Tverdo-Khlebov. Il attribue la responsabilité de tels actes à un certain Arménien, officier de réserve du nom de Karagudayev. L’officier russe emprisonna un Arménien pour avoir tué un Turc. Lorsqu’on lui annonça que la loi requérait la peine capitale pour un crime de cette nature, l’Arménien coupable s’écria : "Comment un Arménien peut-il être pendu pour un Turc?"

Tverdo-Khlebov raconte aussi que le bazar turc fut incendié par les Arméniens. Il déclare que le sang de beaucoup de Turcs fut versé juste avant le retrait arménien d’Erzurum. Il accuse de ces crimes, non seulement les bandits arméniens et les simples soldats, mais également l’élite des Arméniens. Mais il ajoute qu’il a rencontré plusieurs autres Arméniens cultivés qui reconnaissaient que ces pratiques iraient à fin contraire. Ces derniers, cependant, constituaient une minorité et furent stigmatisés comme "non Arméniens".

Le troisième document est signé par le Capitaine Ivan Gokilevich Plat et est destiné à son supérieur, le Lieutenant-Colonel Khlebov. L’original se trouve aussi parmi les documents relatifs à la Première Guerre Mondiale dans les archives du Chef d’Etat-Major Général Turc. Il se présente comme un officier prêt à coopérer à toute action visant à faire cesser les atrocités commises par les Arméniens. Il déclare aussi qu’il a réussi à se protéger contre des actes de violence par ces derniers. Il considère qu’il a bien de la chance d’être prisonnier des Turcs et non des Arméniens.

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Le quatrième document est signé du Dr. Khoreshenov. L’original se trouve, avec plusieurs autres, dans le dossier (Dosya) 74, Document No. 17 571 des Archives de l’Institut de l’Histoire de la Révolution Turque.

Il se rapporte aux "atrocités commises par les Arméniens de décembre 1917 au 8-21 mai 1918 dans le sancak d’Ahilkelek". Le Dr. Khoreshenov raconte que huit Musulmans non armés, venant du district d’Akbaba (près d’Arpaçay) furent brutalement assassinés, leurs yeux arrachés, leurs langues coupées, et leurs cadavres partiellement brûlés. Ensuite ils détruisirent entièrement les villages de Khorenya, Kokiya, Vareban, Tog, Okam, Kulalis, Patkana, Sagamo, Kuvasha, Alaca et Gumris, tuant la plupart des habitants et s’appropriant le bétail et les biens des paysans. Ceux qui survécurent furent mis dans un camp de concentration dans le district d’Ahilkelek. Le Dr. Khoreshenov termine en disant que les Arméniens se retirèrent lorsque les soldats turcs qui avançaient atteignirent le village de Karsak le 8-21 mai 1918. Il ajoute que, néanmoins, les Arméniens détruisirent les maisons des Turcs emprisonnés, et qui furent tués à cinq heures de l’après-midi. Les Arméniens jetèrent quelques-uns des cadavres dans une fosse remplie de chaux vive.

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Ceci sont les récits de trois Russes qui rapportent les atrocités commises par les Arméniens. Ils ne révèlent que la pointe de l’iceberg. Les Archives Turques contiennent d’abondants documents qui montrent les brutalités de toute espèce auxquelles les Turcs furent soumis. Une telle barbarie, étayée par des sources turques, fera l’objet d’autres travaux historiques et de nouvelles publications dont nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

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