L'Arménie déploie des terroristes du YPG/PKK dans le Haut-Karabagh occupé pour former des milices contre l'Azerbaïdjan

  26 Septembre 2020    Lu: 3224
 L AP Photo

De nombreux terroristes des YPG / PKK qui ont reçu une formation en Irak et en Syrie ont été transférés dans la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh occupée par l'Arménie pour former les milices arméniennes contre l'Azerbaïdjan et finalement ouvrir un nouveau front contre la Turquie.

Les terroristes devraient dispenser une formation aux milices arméniennes sur le sabotage, les raids et les engins explosifs improvisés (EEI), selon un rapport du quotidien turc Yeni Şafak, citant des médias azerbaïdjanais.

Plus tôt en septembre, l'Arménie a proposé de créer une milice de volontaires suite aux tensions avec l'Azerbaïdjan dans la région de Tovouz. Les terroristes du YPG/PKK devraient former ces combattants volontaires, selon les rapports.

L'ambassadeur d'Arménie en Irak Hrachya Poladian aurait contacté les terroristes du YPG/PKK en Syrie et en Irak et les aurait convaincus de se rendre au Haut-Karabagh pour s'entraîner.

L'ambassadeur a également obtenu un accord avec l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) du nord de l'Irak, dirigée par la famille Talabani, pour le transfert de terroristes d'Irak.

Les terroristes ont suivi plusieurs itinéraires différents pour atteindre leur destination, notamment en utilisant l'Iran comme pays de transit, selon les rapports. L’une des voies comprenait le transfert de terroristes de Sulaymaniyah en Irak à Sabis, puis à Kermanchah en Iran. Un autre groupe du mont Qandil en Iraq est également passé par l’Iran (Urmiya) pour se rendre au Haut-Karabagh.

La cheffe de la Fondation d'amitié et de solidarité Turquie-Azerbaïdjan, professeur Aygün Attar, a affirmé que la France était impliquée dans le transfert de terroristes du YPG/PKK pour former des milices arméniennes. Il a noté qu'il existait un centre créé en France uniquement pour les Arméniens et les terroristes du YPG/PKK.

Pendant ce temps, le président de l'Association culturelle azerbaïdjanaise d'Istanbul, Hikmet Elp, a déclaré au quotidien turc que le PKK avait l'intention de s'installer au Haut-Karabagh et que l'administration d'Erevan essayait de changer la démographie de la région en transférant les terroristes et les Arméniens du Liban dans la région du Haut-Karabagh.

«En faisant cela, l'Arménie vise à ouvrir la guerre contre l'Azerbaïdjan et à former les milices au Karabagh, tandis que l'organisation terroriste pourra ouvrir un nouveau front et attaquer la Turquie depuis l'Arménie ou la Géorgie», a déclaré Elp.

L'armée arménienne a occupé illégalement la région du Haut-Karabagh, territoire de l'Azerbaïdjan internationalement reconnu, depuis 1991.

Il y a quatre résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et deux résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que des appels lancés par de nombreuses organisations internationales qui demandent le retrait des forces d'occupation arméniennes du Haut-Karabagh et de sept autres régions occupées de l'Azerbaïdjan.

Le Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) - coprésidé par la France, la Russie et les États-Unis - a été formé pour trouver une solution pacifique au conflit, mais n'a pas encore obtenu de résultats.

La Turquie a condamné l'agression arménienne contre l'Azerbaïdjan et s'est engagée à soutenir pleinement Bakou.

Ankara et Bakou, avec la participation des forces aériennes et terrestres du pays, ont lancé des exercices militaires conjoints à la suite des récentes attaques arméniennes contre les positions  azerbaïdjanaises entre le 29 juillet et le 5 août. Des exercices de combat aérien impliquant des avions et des hélicoptères se sont poursuivis à Bakou, Nakhitchevan, Gandja, Kurdamir et Yevlakh jusqu'au 10 août.

«Nous menons des exercices militaires chaque année. Il n'y a rien d'inhabituel ici. Oui, cette fois, cela a coïncidé avec l'incident de Tovouz. L'Arménie devrait se demander si c'était une coïncidence ou non», a déclaré le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev après les exercices militaires.

«Ces exercices démontrent une fois de plus notre unité (entre l'Azerbaïdjan et la Turquie). Il n'y a que 80 kilomètres (49 miles) entre la frontière azerbaïdjano-arménienne à Nakhitchevan et Erevan. L'Arménie le sait et cela les intimide. Je pense qu'ils sont stressés à cause de cette peur », a-t-il dit.

La semaine dernière, un autre soldat azerbaïdjanais est tombé en martyr lors d'un échange de tirs avec l'Arménie à la frontière de deux pays, a annoncé lundi le ministère azerbaïdjanais de la Défense, ajoutant que la partie arménienne avait violé le cessez-le-feu dans la région de Tovouz.

Azvision.az


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