Hedi, 25 ans, semble suivre passivement la voie tracée par sa mère toute puissante : son mariage avec la ravissante Khedija aura lieu dans quelques jours. Commercial chez Peugeot, il est chargé par son patron de démarcher des entreprises dans une région balnéaire, alors qu’il ne rêve que de vivre de la bande dessinée. C’est dans son hôtel qu’il tombe amoureux de Rym, une femme libre qui va le révéler à lui-même…
Un bouleversement émotionnel
Le contexte politique n’est évoqué qu’en toile de fond. Mais avec ce premier long métrage, le réalisateur Mohamed Ben Attia, bientôt 40 ans, affirme avoir voulu montrer un bouleversement émotionnel. « Le film parle aussi de la révolution. Il ne parle pas de terrorisme. Le point de départ est une histoire d’amour. Juste après la révolution, on a manqué beaucoup de choses, mais aussi on a manqué aussi beaucoup d’amour. Pour moi, l’histoire d’amour est importante, mais elle est secondaire par rapport à tout ce qui passe autour du personnage puisque cela parle de la révolution politique, mais aussi personnelle.»
Le dilemme de la jeunesse tunisienne
Premier film tunisien projeté à la Berlinale en vingt ans, Hedi montre aussi le dilemme de la jeunesse tunisienne tiraillée entre partir ou rester dans un pays en pleine crise économique.
Tags: