Pendant un an et demi, le réalisateur a filmé le quotidien de sa propre famille, d`abord sous le régime de Saddam Hussein. On voit Bagdad vivre, manger et rire comme toutes les villes du monde, tout en se préparant aux bombardements américains.
La guerre puis l`anarchie
La deuxième partie du film montre un conquérant américain, accueilli comme un libérateur et qui se comporte en occupant. Abbas Fahdel raconte comment l`Irak va être divisé entre sunnites et chiites et l`anarchie qui va amener Daech. Mais toujours à travers le quotidien de sa famille et de son neveu.
Un gavroche de 11 ans qui comprend tout et qui va mourir d`une balle perdue en plein tournage. Abbas Fahdel n`a pas pu regarder les images durant dix ans. Aujourd`hui, il a monté le film en hommage à son neveu et son oeuvre triomphe dans tous les festivals, tant le film de famille montre de manière implacable l`absurdité de la guerre.
Cinéma
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