Les élections ont eu lieu vendredi dans un contexte de violente récession économique, due en partie aux sanctions américaines, et de tensions exacerbées entre Téhéran et Washington, ennemis jurés.
Avant le vote, près de la moitié des 16.000 candidatures avaient été invalidées, dont celles de milliers de réformateurs et modérés, ce qui a pratiquement réduit le scrutin à un affrontement entre conservateurs et ultraconservateurs.
Les observateurs ont prédit une forte abstention, la population ayant perdu ses illusions à la suite de promesses non tenues des hommes politiques et tentant de faire face aux difficiles conditions de vie.
Le Comité national des élections a indiqué que les votes avaient été comptés dans 162 circonscriptions sur 208 à l'échelle nationale.
L'alliance formée par les conservateurs et les ultraconservateurs semblait avoir un avantage confortable à Téhéran selon les premiers résultats, a déclaré le porte-parole du comité Esmaïl Moussavi à la télévision d'Etat.
Les résultats définitifs pour Téhéran et d'autres provinces seront révélés dimanche matin au plus tard.
Si ces premiers résultats sont confirmés, cela constituerait un coup dur pour le président modéré Hassan Rohani, dont la marge de manoeuvre sera limitée jusqu'à la fin de son mandat en 2021.
Selon des chiffres non officiels publiés par l'agence Fars, la coalition conservatrice a remporté 191 des 290 sièges au nouveau Parlement. Les réformateurs en ont gagné 16 et les indépendants 34.
L'agence de presse Fars a indiqué que 1,9 million de personnes avaient voté à Téhéran sur les plus de neuf millions d'électeurs que compte la capitale, où beaucoup semblent avoir boycotté le scrutin. (AFP)
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