Selon un rapport publié mercredi par deux experts des Nations unies, qui réclament une «enquête immédiate», il existe des signes d'une «possible implication» du prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salman dans le piratage du téléphone de Jeff Bezos.
Prié de dire si le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait échangé avec Mohammed ben Salman ou des dirigeants d'autres pays via WhatsApp, le porte-parole de l’ONU Farhan Haq a répondu jeudi: «Les principaux responsables aux Nations unies ont reçu pour instruction de ne pas utiliser WhatsApp, ce n'est pas considéré comme un moyen sûr.» «Donc non, je ne crois pas que le secrétaire général l'utilise», a-t-il ajouté.
Il a plus tard précisé que cette instruction de ne pas utiliser WhatsApp datait de juin 2019. Du côté de la messagerie, qui appartient à Facebook, on affirme fournir un service sécurisé à plus de 1,5 milliard d'utilisateurs dans le monde.
«Chaque message privé est protégé par un cryptage de bout en bout pour contribuer à empêcher WhatsApp ou d'autres de voir les conversations. La technologie de cryptage que nous avons développée avec Signal jouit d'une grande considération auprès des experts en sécurité et reste la meilleure disponible pour les personnes à travers le monde», a déclaré Carl Woog, directeur de la communication de WhatsApp.
Reuters