Pour cela, les scientifiques ont créé un modèle avec deux scénarios. Dans le premier, l'humanité réussit à réduire les émissions de CO2. Tandis que dans le second, elle n'y parvient pas, et continue année après année de battre les records de pollution atmosphérique. À partir de ce modèle, ils ont observé une diminution plus ou moins importante des capacités cognitives des étudiants. Si l'on réduit nos émissions de carbone, ces capacités baisseraient de 25 % d'ici à 2100. Et si l'on persiste dans nos rythmes d'émissions actuelles, elles chuteraient de 50 % à la fin du siècle.
Ce n'est pas la première étude à suggérer qu'une concentration trop élevée de CO2 dans l'air rendrait l'humanité un peu moins vive d'esprit. De précédents travaux avaient montré qu'une salle de classe polluée pouvait conduire à des problèmes cognitifs. Mais dans ce cas, la solution était très simple : il suffisait d'ouvrir les fenêtres. Concernant la pollution atmosphérique, le problème est plus complexe et long à résoudre. Et si l'on n'est pas assez malin pour réduire nos émissions de CO2, il se pourrait que l'on ne puisse plus être assez malin tout court.
Futura Sciences
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