Après les sanctions, l`Iran envisage un rôle croissant dans le Caucase du SUD

  02 Février 2016    Lu: 877
Après les sanctions, l`Iran envisage un rôle croissant dans le Caucase du SUD
Avec la fin des sanctions sur l`Iran, l`influence économique régionale du pays va commencer à rebondir. La région du Caucase du Sud voisine, englobant l`Azerbaïdjan, la Géorgie et l`Arménie, est un domaine que Téhéran cibler une plus grande coopération, tendre la main à faire des affaires sur le commerce et l`énergie, selon un nouveau rapport publié par Stratfor.

Selon l`étude, la levée des sanctions le 17 janvier contre l`Iran aura des conséquences importantes dans le Monde entier, en changeant l`état d`avancement dans les conflits en cours en Syrie et au Yémen. Dans le Caucase du Sud, toutefois, la réémergence de Téhéran aura des effets particulièrement radicales. «Depuis quelque temps, l`Iran a pris beaucoup de retard ses rivaux régionaux en termes d`influence économique et militaire, comme il est devenu de plus en plus intéressé par l`Azerbaïdjan, la Géorgie et l`Arménie pour leurs possibilités de transit et de l`énergie."

"L`Iran a un certain nombre de raisons de l`augmentation de sa participation régionale. L`Europe tente de se diversifier à partir de gaz naturel russe, et l`Iran veut saisir l`opportunité de prendre en charge ces marchés. Mais il doit avoir accès au Caucase du Sud en premier. Téhéran a récemment exprimé leur intérêt à utiliser les infrastructures existantes comme les gazoducs Trans-Anatolienne (TANAP) et Arans-Adriatique (TAP), qui relient la mer Caspienne et la mer Méditerranée. Une autre option serait d`atteindre les ports de la mer Noire de la Géorgie de Batumi et Poti par l`Arménie. Les responsables iraniens sont déjà courtisés Erevan à cet effet, "indique le rapport.

Exportation d`énergie à travers la Turquie serait plus commode pour l`Iran, mais les relations difficiles entre les pays sur les questions, y compris comment mettre fin à la guerre civile syrienne finalement rendre la route azerbaïdjanaise plus viable.

Selon Stratfor, la période post-sanctions l`Iran sera également essayer de devenir plus impliqués dans le conflit du Haut-Karabakh entre l`Arménie et l’Azerbaïdjan. Le 22 janvier, ministère des Affaires étrangères de l`Iran a offert d`arbitrer le conflit, comme une possible résolution de l`impasse, il serait plus facile pour Téhéran de mettre en œuvre ses projets d`infrastructure dans la région. «L`implication de Téhéran sera également saper la position dominante de la Russie dans le processus de négociation. Moscou pourrait théoriquement coopérer avec Téhéran, mais étant donné la façon dont la Russie est opposée à toute tentative iraniens dans les secteurs de l`énergie arméniens et géorgiens, ce scénario est peu probable. D`autre part, comme les autres puissances mondiales cherchent à augmenter leur implication dans le conflit, Moscou pouvait voir Téhéran comme un partenaire précieux pour contrer l`influence étrangère ".

En effet, malgré les différends plus d`influence dans le Caucase du Sud, la Russie et l`Iran ont montré qu`ils peuvent coopérer. En décembre, à la fois réussi à signer un mémorandum de synchroniser leurs systèmes de transmission d`électricité avec ceux de la Géorgie et de l`Arménie. Et les deux sont tout à fait conscients des plus grandes menaces qui pèsent sur leurs intérêts.

"Alors que l`Iran deviendra certainement plus actif politiquement dans la région, et alors qu`il va augmenter les échanges avec tous les pays du Caucase du Sud, il va rencontrer d`importants obstacles le long du chemin. La Russie est peu probable à desserrer son emprise sur l`Arménie en permettant grands projets d`infrastructure énergétique de l`Iran à aller de l`avant - à moins que l`Iran permet la participation russe significative en eux. Et bien que Téhéran va essayer de se réengager dans le Haut-Karabakh, la Russie va limiter ou éventuellement bloquer son implication. Néanmoins, sur une gamme de problème, les deux ont assez de terrain d`entente pour travailler ensemble ", conclut le rapport.

Said Musayev, rédacteur responsable pour AzVision en français

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