Décevant à plus d'un titre (voir notre test), ce capteur d'empreintes a même pu être dupé via un simple film de protection en plastique.
Une sécurité inexistante
Une Britannique s'est récemment offert un film protecteur en plastique pour son Galaxy S10 flambant neuf. Particulièrement bon marché (2,70 £ sur eBay), celui-ci a tout simplement rendu inopérant le capteur d'empreintes ultrasonique de l'utilisatrice.
Celle-ci s'est rapidement rendu compte qu'elle pouvait utiliser son pouce gauche pour déverrouiller son smartphone. Pouce qui, pourtant, n'est pas enregistré dans son téléphone.
Pire : son mari, qui n'a lui non plus aucune empreinte enregistrée dans le Galaxy S10 de sa compagne, a été en mesure de déverrouiller le smartphone sans problème, simplement en posant le pouce sur le capteur.
Samsung admet le problème et promet un correctif
Cité par la BBC, Samsung avoue être « au courant de ce cas de dysfonctionnement du capteur d'empreintes du Galaxy S10 » et travailler à un correctif.
Dans l'attente, la néobanque sud-coréenne KaKao Bank a conseillé à ses clients de désactiver l'authentification à ses services via les données biométriques jusqu'à ce que Samsung affirme avoir résolu le problème.
Censé être plus fiable qu'un capteur traditionnel, le modèle à ultrasons utilisé par Samsung crée une carte 3D des empreintes de l'utilisateur afin de les authentifier. Mais de précédents rapports ont déjà porté à la connaissance de Samsung que certains films protecteurs pour écran n'étaient pas compatibles avec la technologie. En cause ? Un fin filet d'air présent entre le film et la dalle rendrait le scanner d'empreintes inopérant.
Clubic
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