L’augmentation des exportations pétrolières iraniennes tireront encore plus bas les prix du pétrole a soutenu Nasir Tamimi, expert en énergie à l’Institut du Moyen Orient.
"L’influence de l’Iran sur le marché pétrolier sera de faire baisser encore plus les prix actuels du pétrole et de retarder, jusqu’en 2017, un nouvel équilibrage des prix", a-t-il déclaré au correspondant de l’agence Anadolu.
"Le gaz naturel sera touché par la chute des prix du pétrole et enregistrera également une baisse", a-t-il ajouté.
Selon Tamimi, les baisses des prix et l’excès de production dans ces deux secteurs renforceront la position de la Turquie dans les négociations sur le prix du pétrole avec la Russie et l’Iran, diminueront sa facture énergétique et consolideront sa balance commerciale.
Pour sa part, Renad Mansour, expert au Centre de recherche Carnegie Moyen-Orient, a précisé que la priorité de l’Iran sera de développer son économie: "L’accord de 17 milliards d’euros signé, mardi, entre l’Iran et l’Italie, en est la preuve", a-t-il soutenu.
D’après Mansour, l’Iran veut s’orienter vers les marchés européens et devenir le partenaire des pays européens.
Quant à l’expert de l’Institut Asie centrale-Caucase, Gareth Jenkins, la levée des sanctions iraniennes aura un impact positif sur l’ensemble de l’économie mondiale.
Il estime que «la levée des sanctions internationales contre l`Iran ouvrira d’importantes opportunités dans le domaine de l’énergie et de l’économie, dans les relations entre la Turquie et l’Iran. L’ensemble du potentiel ne pourra peut-être pas être déployé, à cause des divergences de point de vue politiques des deux pays, mais les relations et la coopération se développeront.»
Le 16 janvier, le directeur générale de l’Agence internationale de l`énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a annoncé que l’Iran a complété les mesures préparatoires nécessaires pour débuter la mise en œuvre du Plan d`action global conjoint (PAC) découlant de l`accord sur le nucléaire signé entre Téhéran et les groupe 5+1
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