Alors que l’État hébreu appelle ses citoyens à voter le 17 septembre, la directrice des opérations de Facebook a souligné l’intention du réseau social «d’investir dans la sécurité à l’approche des élections (législatives) en Israël», selon un communiqué du groupe la citant.
Facebook souhaite ainsi minimiser les «préjudices potentiels», «en collaborant avec des organisations tierces de fact-checking et en établissant des nouvelles normes pour la transparence des annonces», a indiqué l’entreprise américaine.
Ces déclarations interviennent après que l’agence Bloomberg a révélé mardi que Facebook a payé des centaines de sous-traitants pour transcrire des extraits sonores de conversations de certains usagers. L’entreprise n’a pas précisé ce qu’elle faisait ensuite des enregistrements, selon l’agence.
Dans un communiqué transmis à Bloomberg, Facebook a reconnu avoir fait transcrire des enregistrements –avec l’autorisation des usagers– et affirme avoir mis fin à cette pratique.
Parmi les géants d’internet, Facebook est particulièrement sous pression, ayant été la cible de vives critiques pour ne pas avoir su détecter des campagnes de manipulation de l’électorat américain lors de la présidentielle de 2016, attribuées à la Russie qui dément.
L’affaire Cambridge Analytica –un scandale révélé en 2018 sur l’exploitation de données d’utilisateurs de Facebook à leur insu pour des fins politiques– a également terni sa réputation.
Fin juillet, le réseau social a payé une amende record de 5 milliards de dollars aux autorités américaines pour un mauvais usage des données privées de ses usagers.
En visite à Tel-Aviv pour assister au lancement de Playground, un nouvel espace du réseau destiné aux startups et aux entreprises, Mme Sandberg a qualifié Israël de «start-up nation, juste derrière la Silicon Valley, avec la plus forte densité de startups au monde».
AFP