"Ce n`est pas vrai. Une conversation de ce genre avec le président Assad n`a pas été nécessaire", a assuré M. Lavrov, interrogé, lors d`une conférence de presse, sur un article du Financial Times évoquant une tentative fin 2015 de la Russie de convaincre Bachar el-Assad de quitter le pouvoir.
"Personne n`a demandé un asile politique et personne n`a rien proposé", y compris lors de la rencontre fin octobre à Moscou entre Vladimir Poutine et Bachar el-Assad.
La Russie, l`un des derniers soutiens du régime syrien, réitère régulièrement son opposition vigoureuse au départ de Bachar el-Assad. Début janvier, Vladimir Poutine avait jugé "prématuré" de parler d`un asile du président syrien en Russie, après avoir déclaré deux mois plus tôt qu`il ne se sentait pas le "droit" de demander à Bachar al-Assad de quitter le pouvoir.
Le sort du président syrien reste la principale pomme de discorde entre les Occidentaux, notamment les Américains, et les Russes, dans le dossier syrien.
Washington et plusieurs pays arabes insistent sur le départ de Bachar el-Assad, alors que Moscou estime qu`il a un rôle à jouer dans le gouvernement de la transition en Syrie où un conflit armé a fait depuis 2011 plus de 260.000 morts et forcé des millions de personnes à quitter leur foyer.
Les déclarations de M. Lavrov interviennent alors que doivent débuter vendredi à Genève des pourparlers de paix entre opposants et représentants du régime syrien. Ils doivent porter sur la feuille de route établie en décembre 2015 par le Conseil de sécurité de l`Onu qui prévoit un cessez-le-feu, un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois.
Tags: