Eloigner le fantasme selon lequel seuls les athlètes de l’ancienne époque soviétique seraient des adeptes du dopage, tel est le sens de la politique de contrôle renforcé que vient de mettre en place le Kazakhstan. La directrice du centre national antidopage, Maira Bakasheva a ainsi été très claire sur le sujet : «Nous devons renforcer les contrôles sur l’ensemble des compétiteurs qui tentent d’intégrer notre équipe olympique». Car les Jeux Olympiques de Rio auront lieu l’été prochain et les délégations sportives sont d’ores et déjà rentrées dans une phase de préparation.

Une situation à rétablir

Mais auparavant, le pays a donc du pain sur la planche, car Maira Bakasheva se montre inquiète du nombre d’athlètes kazakhs encore contrôlés positifs : : «Les échantillons de 16 athlètes ont donné un résultat positif (…) Ce n’est pas énorme mais, en comparaison avec 2014, où seulement six athlètes avaient été testés positifs, c’est une hausse importante».

Une situation à rétablir rapidement donc car pour rappel la Fédération d’athlétisme de dopage de Russie est engluée dans un scandale sans précédent qui lui vaut encore à ce jour d’être bannie provisoirement de toutes compétitions sportives internationales. Et le Kazakhstan n’entend donc pas connaître le même sort. Le pays fait ainsi office de bon élève car cette nouvelle politique antidopage lui permettra de prouver à bon nombre de nations que le pays est capable d’obtenir des résultats sportifs en toute légalité.

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