Donald Hicks a déclaré que ces nouveaux outils de signalisation fonctionneront de la même manière que la technologie utilisée par Twitter pour cibler les spams et autres fraudes. Le réseau social lutte depuis de nombreuses années contre le harcèlement et notamment via la fonctionnalité « mute » qui avait été mise en place en 2016, quelques mois avant qu’il ne mette à jour son règlement pour bannir définitivement ces abus.
Dans l’article de blog, David Gasca, le directeur de la gestion des produits, indique que « en nous concentrant sur le contrôle de ce type de contenu, nous avons également élargi nos équipes dans des secteurs et des régions clés afin de garder une longueur d’avance et de travailler rapidement pour assurer la sécurité des utilisateurs. Les rapports nous fournissent un contexte précieux et un signal fort selon lequel nous pouvons examiner le contenu. Bien qu’il soit encore tôt, ce travail est prometteur ».
Twitter a affirmé qu’entre janvier et mars 2019, 100 000 utilisateurs avaient été suspendus suite à la création de nouveau compte, soit une hausse de 45% par rapport à 2018. Cela provient probablement de la nouvelle fonctionnalité que le réseau à mise en place l’année dernière, pour des mesures de sécurité afin de limiter les faux comptes. En effet, les nouveaux utilisateurs devaient confirmer leur compte via email ou téléphone.
Donald Hicks et David Gasca déclarent que « les gens qui ne se sentent pas en sécurité sur Twitter ne devraient pas être obligés de nous signaler les abus. Auparavant, nous n’examinions les tweets potentiellement abusifs que s’ils nous étaient signalés. Nous savons que ce n’est pas acceptable, alors plus tôt cette année, nous nous sommes donné comme priorité d’adopter une approche proactive de la violence en plus de nous fier aux signalements des internautes ».
Twitter a annoncé que dans les prochaines semaines ces mesures seront mises en place en se basant sur des nouvelles technologies telles que le machine learning, qui permet de vérifier des informations automatiquement. Hicks et Gasca affirment que « nous avons fait des progrès pour rendre notre service plus sain. Désormais, nous assurerons la sécurité de nos internautes, car c’est notre priorité absolue ». Une bonne nouvelle pour tous les internautes qui subissent ces contenus abusifs. Notamment les femmes noires qui selon une étude, ont 84% plus de chance d’être mentionnées dans un tweet agressif que les femmes blanches.
Source: Siècle Digital
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