2e partie du rapport de l’Agence mondiale antidopage

  16 Janvier 2016    Lu: 757
2e partie du rapport de l’Agence mondiale antidopage
Le président russe Poutine et le président de l’AIFA de l’époque Lamine Diack se seraient mis d’accord pour fermer le dossier sur le dopage des sportifs russes
L’Agence mondiale antidopage a publié la seconde partie de son rapport sur le dopage. Outre l’ancien président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme Lamine Diack, le président russe Vladimir Poutine est aussi accusé. L’agence a avancé que Poutine avait négocié avec Diack pour la fermeture d’un dossier concernant 9 athlètes russes.

Le rapport en question comprend également d’autres assertions sur la Turquie selon lesquelles la famille Diack aurait soutenu Tokyo et non pas Istanbul pour les jeux olympiques de 2020 puisque sa demande à propos du sponsoring de la Ligue de diamant de l`IAA n’avait pas été acceptée.

La partie la plus importante du rapport a donné à entendre que le président actuel de l’AIFA Sebastien Coe était au courant de tous ces développements. Rappelant que la disparition des dossiers sur le dopage pour des “pots-de-vin” ne devrait pas concerner seulement quelques personnes, l’Agence mondiale antidopage a précisé dans son rapport que l’AIFA et le pot-de-vin ne pouvaient pas être séparés l’un de l’autre et qu’il était impossible que les dirigeants de haut niveau n’en soient au courant.

Le même rapport a également donné place aux assertions concernant l’athlète turque Asli Cakir Alptekin. Une importante somme d’argent aurait été demandée pour cacher le dossier sur le dopage de l’athlète turque qui a connu une importante victoire durant les jeux olympiques de Londres Le fils de Lamine Diack et Cakiralp auraient négocié, la famille Diack aurait demandé un sponsoring de 5 millions de dollars pour la Ligue de diamant et la ville de Tokyo aurait été soutenue pour les jeux olympiques de 2020 étant donné que cette demande aurait été refusée.

Par ailleurs, le rapport en question a avancé que le président russe Poutine et le président de l’AIFA de l’époque Lamine Diack se seraient mis d’accord pour fermer le dossier sur le dopage des sportifs russes et la fermeture du dossier aurait été réalisée à condition de la non-participation de 9 athlètes russes au Championnat du monde d’athlétisme, organisé en 2013 à Moscou.

Le rapport souligne également que les athlètes concernés n’avaient pas pris part au championnat à Moscou.

Tags:


Fil d'info