Le web, tel que la majorité des utilisateurs le connaissent, ne représenterait qu'une infime partie des informations disponibles, c'est à dire, celles qui sont visibles en surface. On fait donc la distinction entre le web de surface, dont les informations sont visibles car indexées par les moteurs de recherches, et le deep web dont les informations restent cachées. Voilà de quoi en savoir un peu plus sur le sujet!
Deepweb, darknet, darkweb, quelles différences?
Commençons par le deepweb. Celui-ci concerne l'ensemble des données, informations et utilisateurs, disponibles sur le web mais qui ne sont pas indexées par les moteurs de recherche. C'est un espace qui peut être utilisé par tous, indépendamment de l'utilisation que l'on en fait ou du contenu que l'on recherche. Il peut s'agir de parties de sites internet qui ne sont pas liées à du contenu visible par des hyperliens, des pages dynamiques, des interfaces qui demandent une authentification, des pages qui, par erreurs, ne peuvent pas être lues par les moteurs de recherche,...
Les darknets sont, quant à eux, des réseaux qui proposent à leurs utilisateurs des processus d'anonymisation. On y accède facilement en installant un logiciel spécifique, proposé sur les sites internet de ces réseaux. Certains sont connus, tels que Freenet ou TOR, d'autres sont plus petits et plus confidentiels.
Le darkweb concerne les utilisateurs et les contenus qui transitent ou sont stockés sur le net en passant par des darknets. Les données sont totalement invisibles des non utilisateurs.
Pour quel usage?
Si on parle souvent des darknets pour évoquer des activités illégales, ceux-ci se veulent avant tout un espace de liberté et de sécurité. Les données diffusées sont entièrement protégées, évitant ainsi leur récupération par des gouvernements, des entreprises ou d'autres citoyens. La liberté de parole est également assurée, quelle qu'elle soit, échappant à la censure.
Les darknets sont donc des réseaux extrêmement controversés. Ils garantissent l'anonymat à la fois aux dissidents politiques et aux trafiquants de drogue, aux groupes minoritaires et aux réseaux de pornographie enfantine, aux journalistes d'investigation et aux néonazis. L'ambivalence étant qu'on ne peut supprimer la liberté des uns sans supprimer la liberté des autres.
