"Ce n'est pas prévu", a indiqué M. Zuckerberg sur la chaîne CNN Business quand il lui a été demandé s'il envisageait de renoncer à sa place de président du conseil d'administration.
Il a également défendu la numéro deux de l'entreprise, Sheryl Sandberg, qui a été vivement critiquée pour sa gestion des crises récentes de l'entreprise.
"Sheryl est vraiment un élément important de cette entreprise et mène beaucoup d'efforts pour les nombreux enjeux auxquels nous faisons face", a expliqué le PDG de Facebook.
"Elle est une partenaire importante pour moi depuis 10 ans. Je suis vraiment fier du travail que nous avons accompli ensemble et j'espère que nous travaillerons ensemble dans les décennies à venir", a-t-il ajouté.
Facebook est empêtrée cette année dans plusieurs affaires. L'entreprise doit d'abord encaisser les répercussions à la chaîne de l'ingérence russe sur sa plateforme dans l'élection présidentielle américaine de 2016, mais aussi le scandale de l'exploitation par la firme Cambridge Analytica de données d'utilisateurs à leur insu à des fins politiques, et une faille de sécurité ayant conduit au piratage de millions de comptes.
Plus récemment, une enquête publiée par le New York Times a révélé que Facebook a induit le public en erreur à propos de ce qu'il savait sur l'ingérence russe et a eu recours à une entreprise de relations publiques, Definers, pour discréditer ses concurrents afin de détourner la colère populaire à son égard.
"La véracité de cet article n'est pas du tout évidente pour moi", a ajouté M. Zuckerberg.
"Beaucoup des choses qui étaient dans cet article, nous en avions parlé avec les journalistes en amont et leur avions dit que de tout ce que nous avions vu, ce n'était pas vrai et ils ont décidé de le publier malgré tout", a-t-il poursuivi.
"Il y a des problèmes importants, je ne dis pas qu'il n'y en a pas..." reconnait le dirigeant, qui regrette cependant que l'accent soit mis sur eux.
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