Les employés et employées qui dénoncent des situations de harcèlement sexuel ne seront plus contraints par la "clause d'arbitrage" obligatoire, qui les oblige à recourir à une forme de médiation hors tribunaux et privée plutôt qu'à un procès, public.
"La clause d'arbitrage sera dorénavant optionnelle et non obligatoire dans les cas de harcèlement sexuel", a expliqué un des responsables de la communication du groupe à l'AFP.
"Le harcèlement sexuel n'a pas sa place chez Facebook", a-t-il ajouté.
La politique interne de l'entreprise a également été modifiée: les responsables ou cadres d'un certain niveau seront dorénavant obligés de prévenir le service des ressources humaines s'ils entretiennent une liaison avec un autre employé, pour prévenir de possibles abus.
Ces annonces interviennent alors qu'un autre géant de l'informatique, Google, a également promis jeudi d'abolir le caractère obligatoire des clauses d'arbitrages.
"Il faut reconnaître que nous n'avons pas toujours fait ce qu'il fallait par le passé et nous en sommes sincèrement désolés", a écrit le patron du géant technologique Sundar Pichai dans un e-mail aux salariés transmis à l'AFP.
"Clairement nous devons effectuer des changements", a-t-il poursuivi.
Google a notamment promis de communiquer régulièrement le nombre de cas de harcèlement sexuels avérés dans l'entreprise et les mesures disciplinaires prises.
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