«Nous avons fait tout faux dès le départ. On n’est pas parvenus à résoudre la division de l’Europe : il y a 25 ans, le mur du Berlin est tombé mais la division de l’Europe n’a pas été surmontée, un mur invisible s’est simplement déplacé vers l’Est», a déclaré Vladimir Poutine au début de l`interview, car d`après lui, cela avait créé une «base pour des reproches mutuels, pour des malentendus et des crises à venir».

Et en ce qui concerne la politique russe, Vladimir Poutine a critiqué aussi les actions de ses prédécesseurs qui n`avaient pas «réussi à faire valoir les intérêts nationaux [russes] alors que la Russie aurait dû le faire dès le départ. Le monde entier aurait alors être plus équilibré», a-t-il conclu.

Lors de l’interview, Vladimir Poutine a déclaré que plusieurs hommes politiques en Allemagne, notamment le coordinateur fédéral du Parti social-démocrate d`Allemagne (1976-1981), Egon Bahr, comprenaient que la construction de «nouveaux murs» n’amènerait pas au bien. Egon Bahr était convaincu qu’il fallait radicalement changer de format et abandonner l’époque de la Guerre froide. «Mais, on n’a rien fait», vue de la vision de l’avenir de l’Europe qui préférait d`élargir l`OTAN.

«Au cours des 20-25 dernières années, surtout après la chute de l’Union soviétique, lorsque le deuxième centre de gravité du monde a disparu, il y avait le désir de profiter pleinement de sa présence unique au sommet de la gloire, de la force et de la prospérité mondiales. Il n’y avait absolument pas de désir de se tourner soit vers le droit international ou vers la charte des Nations unies. A chaque fois qu’ils devenaient des obstacles, l’ONU était immédiatement qualifiée d’obsolète», a conclu Vladimir Poutine en précisant que tel comportement est la source de tous les maux dont l`UE fait face maintenant car ensemble il serait plus facile de surmonter toutes crises, notamment la crise des réfugiés et le terrorisme international.

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