"Le DOD estime qu'il existe des rapports crédibles selon lesquels environ 499 civils ont été tués et 169 blessés en 2017", selon ce rapport annuel de 13 pages.
Ces décès sont le résultat d'opérations militaires américaines en Irak, en Syrie, en Afghanistan et au Yémen, précise le même rapport, ajoutant que les pertes étaient "tragiques mais parfois une conséquence inévitable des opérations de combat".
Le document indique qu'aucune victime n'a été identifiée à la suite des opérations américaines en Somalie et en Libye, mais les chiffres pourraient changer en raison de l'évaluation en cours de 450 rapports de décès de civils.
Selon les médias américains, les frappes aériennes menées par l'armée américaine en Irak, en Syrie et en Afghanistan ont connu une hausse significative depuis l'entrée en fonction de Donald Trump, de 28,7% en Syrie et en Irak et de 22,6% en Afghanistan.
Ce rapport, qui était en retard d'un mois, a été critiqué par des groupes d'activistes, qui ont accusé le Pentagone d'ignorer délibérément les rapports de pertes afin de limiter les chiffres.
Il affirme "reconnaître" la différence entre les résultats du rapport du DOD et ceux d'autres institutions, l'attribuant à "différents facteurs" tels que les sources d'information et les méthodologies de comptage.
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