Comment l`Etat gère le problème de logement pour les jeunes
parental intervient le plus tôt.
Mais c’est aussi l’un de ceux où la décohabitation est la plus aidée par la famille, ce qui explique sans doute que le maintien au domicile parental y est le plus corrélé avec la précarité de l’emploi. Les allers et retours après une première décohabitation concernent ainsi près d’un jeune sur cinq. On peut craindre que les conséquences de la crise accentuent ce phénomène pour les 10,2 millions de 18-29 ans que compte la France en 2015.
Pour l`Etat, faciliter l’accès au logement autonome pour les 18-29 ans fait partie
intégrante d’un projet de société et suppose la mise en œuvre d’un ensemble de solutions
diversifiées, combinant orientations générales des politiques de logement et mesures
spécifiques. Elles doivent contribuer à permettre à chaque jeune de développer son projet
personnel et professionnel, de prendre en main son parcours de formation ou d’emploi et
de choisir son mode de vie.
Augmenter l’offre de logements disponibles pour l’ensemble de la population
et adaptés aux besoins des jeunes dans une perspective durable.
y Prévoir un chef de file territorial pour permettre une coordination des actions, avec
une désignation privilégiant l’échelon intercommunal mais prenant en compte
l’implication antérieure des collectivités (ex : région Île-de-France) ;
y Évaluer et encadrer davantage les dispositifs de défiscalisation immobilière en
ciblant les territoires où les besoins sont les plus importants ;
y Construire davantage de logements HLM en zones tendues par une action
volontariste sur le coût du foncier ;
y Rénover et mobiliser l’existant, notamment via l’intermédiation locative, ainsi qu’en
augmentant les taxes appliquées aux logements et bureaux vacants ;
y Utiliser la politique de rénovation urbaine pour densifier l’habitat ;
y Accompagner la réforme positive de la loi SRU par une réflexion sur le décompte des
logements sociaux (un logement financé en PLS comptant désormais comme un 1/2
logement social) ;
y Renforcer la part des T1 et T2 à loyers accessibles dans le parc public ;
y Apporter un cadre juridique pour permettre les formules d’hébergement quasi
hôtelier dans le parc public. Y développer l’offre de colocations et de meublés ;
y Donner un cadre juridique clair à la colocation et permettre l’indexation des aides au
logement sur les autres modes de cohabitation, pour encourager cette offre ;
y Poursuivre l’effort de construction d’une offre diversifiée de logements à loyers
accessibles Outre-mer, en privilégiant le renforcement de la LBU ;
y Accroître le nombre de places offertes par les dispositifs d’accueil et d’hébergement
d’urgence et en adapter une partie à l’accueil des jeunes, en privilégiant une
approche globale.
Maîtriser le coût du logement et améliorer sa solvabilisation
y Innover dans les méthodes de construction et de financement et évaluer les normes
pour maîtriser les coûts de sortie, en développant notamment les modulaires en
bois, en soutenant la formation professionnelle dans le secteur du bâtiment et en
prévoyant que 50 % de l’effort pour les nouveaux logements HLM soit fait en PLAI
ou « PLAI+ » ;
AVIS DU CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL
y Encadrer et renforcer le contrôle du montant des loyers et transformer la taxe sur les
loyers manifestement excessifs des micro-logements en un loyer plafond pour les
petites surfaces de moins de 20 m² ;
y Faire appel au volontarisme des acteurs locaux pour augmenter l’offre, maîtriser les
prix de sortie du logement et limiter l’artificialisation des sols ;
y Améliorer l’efficacité des aides aux logements en faisant mieux coïncider leurs
montants avec ceux des loyers sur les territoires, en autorisant à cumuler le bénéfice
des allocations familiales et des aides au logement versées à l’étudiant, ainsi qu’en
supprimant le délai de carence et, sauf pour les étudiants, l’évaluation forfaitaire ;
y Aller vers l’universalité de la couverture des risques locatifs en la fondant, après
concertation approfondie, sur un financement multiple, une gouvernance
mutualisée, des principes d’accès transparents et une capacité d’accompagnement
global.
En France les apprentis, les étudiants salariés, en stage, en formation jeunes actifs, peuvent accéder à un premier logement autonome grâce aux Foyers de Jeunes Travailleurs et résidences sociales.
Résider dans un foyer ou une résidence sociale, c’est occuper un logement de façon temporaire pendant une formation, un stage, un premier contrat de travail (CDD/ CDI), un apprentissage ou le temps de trouver un emploi. La période d’occupation d’un logement peut varier de quelques semaines à 2 ans maximum.
Tous les types de logements sont proposés, de la chambre individuelle à l’appartement partagé, en passant par le studio. Tous sont meublés.
Loger dans ce type de structure, c’est aussi avoir la possibilité de bénéficier d’animations collectives, d’un accompagnement individualisé dans les démarches (recherche d’emploi, de logement autonome, accès aux soins…).
C`est quoi?
Une possibilité de logement temporaire (jusqu’à 2 ans) pour les 18-30 ans.
Pour qui?
Les personnes en formation (apprentissage, alternance, stage), étudiants salariés, qui obtiennent leur premier emploi (CDD/ CDI) ou qui recherchent un emploi à l’issue de leurs études.
Comment?
En contactant les associations gestionnaires pour faire votre demande.
Faire une demande de logement
Faire une demande de logement
Les conditions d’accès
Pour accéder à un logement dans un Foyer de Jeunes Travailleurs ou une résidence sociale, il faut répondre aux conditions générales suivantes :
être âgé de 18 à 30 ans
être célibataire ou en couple (sans enfant)
être salarié, stagiaire, apprenti, en formation ou en recherche d’emploi,
disposer de papiers d’identité (carte d’identité ou passeport français ou titre de séjour en France) en cours de validité.
La procédure de demande d’un logement
Les demandes de logement en résidence sociale ou foyer de Jeunes Travailleurs doivent être formulées directement auprès de l’organisme gestionnaire de l’équipement.
Avant de déposer votre demande, vous devez préalablement repérer le foyer ou la résidence qui vous intéresse.
Il vous revient ensuite de contacter l’association gestionnaire pour déposer votre demande. Certaines proposent de déposer un dossier en ligne, directement sur leur site Internet ou de télécharger le dossier à déposer. Accédez à votre dossier: https://azvision.az/redirect.php?url=http://www.aljt.com/