Certains craignaient de les voir "tout casser", au Groupama Stadium. Dans l'ensemble, la finale de la Ligue Europa, perdue par l'OM face à l'Atlético de Madrid (3-0), s'est déroulée dans le calme vendredi soir. Vingt-et-une personnes, dont dix-huit supporters marseillais ont toutefois été interpellés et quarante autres priés de quitter avant le match le stade sur demande de l'UEFA.
Fumigènes, violences, intrusion et rébellion. À l'intérieur et aux abords de l'enceinte située à Décines, dans la métropole lyonnaise, 17 supporters de l'Olympique de Marseille ont été placés en garde à vue au cours de la soirée, a constaté un journaliste de l'AFP. Parmi eux, sept ont été arrêtés pour "utilisation de fumigènes" sur le parvis du Grand Stade, quatre pour des "violences aggravées" - dont un contre d'autres supporters dans une tribune - et un autre pour "intrusion" sur la pelouse. Quatre autres Marseillais ont été amenés au poste pour des "dégradations" - dont un avec des violences - et un dernier pour "rébellion".
De brèves violences dans le centre-ville. De brèves violences ont également éclaté dans le centre ville de Lyon, place des Terreaux face à l'Hôtel de Ville, où deux supporters de l'Olympique lyonnais, le club local, et un de Marseille ont été interpellés, selon la même source. Plus tôt dans la journée, un autre supporter lyonnais avait été arrêté pour port d'arme. En outre, quarante autres ont dû quitter avant le match le stade sur demande de l'UEFA après avoir forcé le passage pour accéder à la tribune.
1.250 hommes mobilisés. Quelque 1.250 hommes, policiers, gendarmes et CRS, auxquels se sont ajoutées les polices municipales de Lyon et de Décines, un hélicoptère et trois canons à eau, avaient été mobilisés pour assurer la sécurité autour de ce match.
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