La chanson «Toy» était interprétée par la chanteuse israélienne de 25 ans Netta Barzilai, située aux antipodes d'une typique diva télégénique en raison de son surpoids, et se voulait un appel à l'émancipation féminine et contre toute forme de harcèlement.
Avec sa voix puissante, ses grimaces et ses mouvements imitant une poule sur fond de musique de danse emballante, elle a remporté le duel annoncé par les bookmakers qui l'opposait à la représentante de Chypre, la chanteuse grecque d'origine albanaise Eleni Foureira.
Cette dernière proposait la chanson intitulée «Fuego», un morceau de pop sensuel au refrain accrocheur chanté en anglais qui lui a valu d'être comparée à Shakira ou Beyoncé.
Israël avait déjà remporté l'Eurovision à trois reprises, en 1978, 1979 et 1998.
Netta Barzilai succède ainsi au chanteur portugais Salvador Sobral, vainqueur l'an dernier à Kiev avec une ballade jazzy.
Favorite des bookmakers pendant des semaines, l'Israélienne qui assume ses rondeurs avec fierté était tombée en deuxième position, mais la victoire ne lui a pas échappé.
Elle s'est imposée grâce aux points attribués par les téléspectateurs des 43 pays participants, car le candidat autrichien Cesar Sampson avait créé la surprise en prenant l'avantage à l'issue du vote des jurys professionnels nationaux.
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