A l'approche du mondial (14 juin au 15 juillet), cette autorisation, née d'une loi en vigueur dans le pays de Vladimir Poutine dévoilée en février par le quotidien russe Izvestia, est revenu à la lumière cette semaine. Pour être dans la légalité, le consommateur devra posséder un certificat médical traduit et certifié en russe.
Cette loi née en 2014 regroupe désormais cinq pays de l'ex-URSS dont la Russie dans une Union économique eurasiatique (UEEA) pour définir des lois sur différents sujets (la médecine, les fleurs ou encore les animaux). L'une d'entre elles autorise les touristes visitant l'un des cinq pays à transporter "des narcotiques, des drogues hallucinogènes et d'autres substances dures" dans une quantité limitée.
Au total 383 produits sont autorisés par l'UEEA, alors qu'il est strictement interdit de fumer dans les stades. Les personnes médicalement autorisées à transporter des substances dures devront donc faire preuve d'ingéniosité. Cette règle peut faire sourire mais elle inquiète beaucoup le Comité d'Organisation de la Coupe du monde. Celui-ci a précisé que le personnel de sécurité effectuera une fouille à l'entrée des stades pour s'assurer qu'aucune substance illicite n'entrent à l'exception de celles prescrites par un médecin.
"Tout ceci est mal, je suis choqué" s'est indigné le responsable des narcotiques du Ministre de la santé russe Yevgeny Brun dans le quotidien. Les choses pourraient même dégénérer selon lui car de la bière sera également vendue dans les arènes. Mais boire un verre à l'extérieur du stade pour fêter la troisième mi-temps pourra aussi être problématique.
Le gouvernement russe a annoncé qu'à Moscou, les boissons "alcoolisées et rafraîchissantes" vendues dans des contenants en verre seront interdites autour des stades et des fan zones. Cette règle pourrait concerner les 10 villes accueillant les matchs.
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