Selon la ministre, les sites web de Sport Vlaanderen, Toerisme Vlaanderen, Toegankelijk Vlaanderen, het Vlaams Centrum voor Agro- en Visserijmarketing, De Lijn, de Vlaamse Milieumaatschappij et Kind en Gezin recourent à l'outil d'analyse pixel.
Toerisme Vlaanderen a contesté l'emploi de cette fonctionnalité et De Standaard n'en a en effet trouvé aucune trace sur son site.
Par contre, le quotidien a non seulement trouvé le pixel Facebook sur le site de Kind en gezin, mais aussi quatre autres 'trackers' mis à disposition par le géant américain. Aucune mention de ces outils ne figure cependant dans la déclaration de confidentialité du site, contrairement aux règles en la matière. La société de transport en commun De Lijn ne mentionne pas non plus son recours à de tels outils sur son site.
D'après Mme Segers, l'utilisation du pixel espion Facebook par des sites d'organes dépendant des autorités est "inacceptable". "Le gouvernement flamand facilite une pratique qui a été condamnée par un tribunal pour violation des lois sur la vie privée", a-t-elle déploré.
L'élue socialiste reconnait toutefois que son propre parti emploie lui aussi le pixel Facebook sur son site officiel. Elle affirme l'avoir signalé à plusieurs reprises et indique qu'une alternative est actuellement recherchée. "Les partis politiques doivent montrer l'exemple, mais cela vaut aussi sans aucun doute pour les autorités", conclut-elle.
Tags: Facebook