Hajiyev a noté qu’immédiatement après la réunion des présidents azerbaïdjanais et arménien organisée en novembre 2014 à Paris, à l`initiative du président français François Hollande, Erevan officiel a effectué des exercices militaires à grande échelle dans les territoires occupés de l`Azerbaïdjan, en présence de plus de 46 000 militaires et de 5000 équipements. Ces exercices ont conduit à la survenance de l’incident d`hélicoptère.
« Pendant la réunion des ministres des Affaires étrangères qui s’est tenue en septembre de cette année à New York avec la médiation des coprésidents du Groupe de Minsk de l`OSCE et la réunion du Conseil ministériel de l`OSCE à Belgrade en décembre, la partie arménienne a violé intensivement le cessez-le-feu sur la ligne de contact des troupes et le long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise et ont commis des actions provocatrices. A la veille de la prochaine réunion des présidents de l`Arménie et de l`Azerbaïdjan qui aura lieu en Suisse le 19 décembre, la partie arménienne commet des actes de sabotage et de subversion, accompagnées par des pertes humaines. On cible même des installations civiles dans les zones proches de la ligne de contact des troupes et le long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise. Avec de tels actes intentionnels de sabotage, l’Arménie aggrave la situation et tente de perturber le processus de négociation et de maintenir le statu quo insoutenable et inacceptable. La présence des forces armées arméniennes dans les territoires azerbaïdjanais occupés est un obstacle majeur à la résolution du conflit, et sert à l`aggravation de la situation et à la survenue des incidents » a-t-il conclu.
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