Les profs en question assureront chacun pendant un trimestre des cours à Shéki, durant le premier semestre 2016. Colmar ne payera rien. Tous les frais seront pris en charge par la Ville azerbaïdjanaise.
Ce projet, matérialisé par un vote du conseil municipal, ne plaît pas du tout au groupe socialiste qui s’est prononcé contre. Julien Ernst a réitéré son opposition à une coopération avec « un des États les plus riches (fort de ses réserves de pétrole), qui fait fi de la démocratie et de la liberté de la presse. » Il a évoqué « l’instabilité géopolitique aux frontières du pays. » Pas de quoi déstabiliser le maire. De manière étonnante, Gilbert Meyer a donné la parole au député de la Ville de Shéki assis à la table du conseil municipal.
Dans l’aprèsmidi, le parlementaire azerbaïdjanais s’était entretenu avec les bénévoles candidats au voyage.
Devant et parmi les élus colmariens, M. Feyziyev s’est livré à un plaidoyer en faveur de l’apprentissage du français dans les écoles d’Azerbaïdjan, indiquant que quelques centaines de jeunes de son pays faisaient leurs études supé- rieures en France. « Ce type de relations sera très profitable des deux côtés », a insisté l’hôte de la mairie. Gilbert Meyer lui en est absolument convaincu.
Tags: