Au menu du sommet du Conseil de l’Europe, on a vu des sujets vitaux pour les Européens. Si la crise de réfugiés et la migration directe via Turquie n’ont pas suscité des différends, le Brexit a forcé David Cameron d’engager son bras de fer.

Les dirigeants des pays membres de l’UE se sont réuni hier soir à Bruxelles pour discuter de nombreuses questions. En ce qui concerne la crise migratoire, ils ont consenti à créer une nouvelle agence du maintien des frontières et des cote. Le président du Conseil de l’Europe Donald Tusk a souligné que sans maintien des frontières extérieures l’UE «perdrait en tant que communauté politique ce qui provoquerait des conséquences plus sérieuses que la destruction de la zone Schengen».

La crise des réfugiés

La décision de créer une agence de gardes-frontières a été prise lors de la première session. Maintenant, on a besoin d’attendre le juillet pour que les ministres européens l’examineront et adopteront.

D’après le plan de la Commission Européenne, l’Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes pourra «intervenir dans les situations d’urgence» si les pays membres de l’EU se déclarent incapables de défendre ses frontières dans la manière effective.

L’agence pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats-membres Frontex qui protégent les frontières à l’heure actuelle n’était organisée que aider les Etats-membres à mettre en œuvre les règles communautaires relatives aux frontières extérieures et de coordonner leurs opérations dans la gestion de ces frontières extérieures.

La migration directe via Turquie

Les leadeurs européens ont aussi discuté les initiatives turques sur la diminution du nombre des migrants et n’a pas trouvé des contrariétés.

Pour diminuer le nombre des migrants qui arrivent en Turquie, Ankara a décidé d’imposer les visas pour les Syriens qui traversent les autres pays avant entrer en Turquie. D’après le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu le document a été déjà approuvé.

«Les exigences de visa pour les citoyens syriens seront introduites dès le 8 janvier», a-t-il précisé en ajoutant que cette mesure réduirait la quantité des migrants illégaux qui choisissaient le transport maritime ou aérien des pays tiers pour arriver en UE via Turquie.

Est-ce que l’UE «préoccupée mais prête à un compromis avec le Royaume-Uni»?

Certains leaders européens ont exprimé de l’optimisme sur l’accord avec le Premier ministre du Royaume-Uni David Cameron. Londres poussent l’Europe à adopter des règles plus flexibles pour la résolution de la crise migratoire.

Lors du dîner, David Cameron a prononcé un discours sur la nécessité des changements et sur le Brexit possible suite au référendum qui aurait lieu en 2017. Donald Tusk a déclaré que les négociations étaient «substantielles et constructives» car les leaders ont «exprimé leurs inquiétudes mais aussi montré une volonté de chercher un compromis».

La chancelière allemande Angela Merkel, pour sa part, a précisé que l’Allemagne était prête aux changements dans le traité de l’UE mais «les principes de base devraient être respectée».

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