Un jeune tunisien fabrique des avions légers et cible les marchés européens et américains

  18 Décembre 2015    Lu: 998
Un jeune tunisien fabrique des avions légers et cible les marchés européens et américains
La société tunisienne Avionav a commencé à construire près de 40 avions par an, en ciblant les marchés étrangers, et principalement les États-Unis, la France, l’Italie, l’Espagne, et l’Australie.
Un jeune tunisien et son équipe, se sont spécialisés dans la fabrication et le montage d’avions, avec pour ambition, de conquérir de nouveaux marchés, avec des compétences tunisiennes.

Fouad Kamel a fait des études d’ingénierie mécanique, dans son pays, la Tunisie. Il a gagné en expérience professionnelle, dans des entreprises de télécommunications internationales. Le voici à la tête d’une société qui a brillamment décollé.

«Nous achetons le moteur en Autriche, et nous le montons en Tunisie. Nous visons à développer la capacité de l`avion, à quatre places, contre deux actuellement» affirme-t-il.

L`idée du projet a germé à dans la tête du jeune homme il y a de cela des années. Il lui a fallu six mois pour étudier le projet, avant d’acquérir une usine dans la région du Sahel, sur la côte Est de la Tunisie.

«L’avion léger, peut être utilisé à de nombreuses fins commerciales, telles le transport de passagers et de marchandises, l’observation des villes ou encore la photographie» déclare le jeune ingénieur.

Les coûts de production, estimés à 8 euros de l’heure, en Tunisie, contre 50 en Europe, ont été, selon Kamel, un facteur décisif. «Le prix de l’appareil ne dépasse pas les 190 mille dinars tunisiens [l’équivalent de 81 mille dollars], ce qui le rend attractif pour les amateurs d’avions de cette catégorie» dit-il.

La société Avionav a commencé à construire près de 40 avions par an, en ciblant les marchés étrangers, et principalement les États-Unis, la France, l’Italie, l’Espagne, et l’Australie. Kamel affirme que l’usine s’étendra sur 2000 mètres carrés, au début de l`année prochaine.

«Tout projet nécessite un développement permanent, le cas échéant, il risque d’échouer rapidement. Et le plus important, c’est de compter sur les compétences locales, pour relever les défis. Tel est le secret de notre réussite» conclut le jeune tunisien.

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