MOSCOU - Le vice-président de la Chambre basse du Parlement russe, qui est co-auteur du projet de loi criminalisant la négation du soi-disant génocide arménien a souligné l`importance du centenaire des événements de 1915, et discuté de la façon Azerbaïdjanais qui vivent dans la Russie doivent aussi reconnaître le soi-disant génocide arménien.

En réponse à une remarque qui suggère que les peuples turcophones de la Fédération de Russie ne reconnaissent pas les événements de 1915 comme un génocide, Levichev a déclaré: «Pour la première fois que je l`entends que Bachkortostan et le Tatarstan ne reconnaissent pas le génocide. En outre, la Douma russe a adopté une décision en 1995 pour reconnaître le génocide arménien.

"Azerbaïdjanais qui se trouvent être les citoyens russes doivent vivre selon les lois de la Russie. Si ce projet de loi est adopté, il est obligatoire pour tous les citoyens russes, indépendamment de l`appartenance ethnique ou religieuse. En outre, les citoyens azerbaïdjanais, les voyages en Russie pour travailler ou étudier, seront également tenus de respecter les lois du pays hôte et de reconnaître le génocide arménien ", a déclaré Levichev.

«Je tiens à citer le Pape, qui a dit que les massacres des Arméniens constituaient le premier génocide du 20e siècle", a déclaré Nikolai Levichev. "Tout au long de l`année, diverses manifestations ont été organisées pour marquer le centenaire de la tragédie. Présidents russe et français Vladimir Poutine et François Hollande ont visité Erevan en avril à participer aux cérémonies de commémoration. Dans le même mois, la délégation parlementaire russe dirigée par moi-même pris part au forum mondial de lutte contre le crime de génocide, "a déclaré le député.

Levichev a rappelé que le parti Russie Juste a tenu une conférence internationale intitulée "Le génocide dans la mémoire historique des peuples et dans les guerres d’information des temps modernes.» Aussi le 15 avril, le Parlement européen a adopté une résolution sur le génocide arménien, appelant la Turquie à reconnaître le la criminalité.

"Notre initiative interdisant le déni de génocide, par conséquent, sert une conclusion logique de 2015", a noté Levichev.

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