Les notes des Parisiens : le réveil de Meunier

  31 Janvier 2018    Lu: 1616
Les notes des Parisiens : le réveil de Meunier
Sans jamais être extraordinaires, les Parisiens ont glané à Rennes une nouvelle qualification pour une finale de Coupe de la Ligue. Principaux bénéficiaires et acteurs de la soirée, Meunier et Trapp maintiennent Alves et Areola sous pression à 15 jours du RDV de Madrid.

Trapp (5) : Il a longtemps empêché la réduction du score rennaise avec 3 parades (68, 80, 84eme) réalisées à des moments cruciaux du match. Impuissant face à Sakho (1-3, 85eme), il est un peu moins impeccable sur le but de Prcic. Reste que sa sérennité d’ensemble sur la soirée relance une fois de plus le débat qu’Emery refuse jusqu’à présent d’ouvrir…

Meunier (6) : Autre débat tabou, le poste d’arrière droit et ce n’est pas la prestation de Meunier ce soir qui le fera disparaître des esprits d’ici au 14/02. Encore auteur d’un superbe but (son 4eme cette saison), le Belge a également retrouvé la combativité qu’il l’avait quelque peu quitté ces derniers temps. Un casse-tête de plus pour le coach.

Kimpembe (6) : Son souci de la relance propre a encore permis au jeu parisien de se déployer depuis les lignes arrières. Comme souvent, il n’a laissé que des miettes à ses adversaires directs. Seul reproche de la soirée, son placement très moyen sur le premier but breton.

Marquinhos (6) : Son but (0-2, 53eme) a donné de l’air aux Parisiens. A coté de ça, son match a été sobre et efficace malgré cette relance taclée plein axe qui remet Rennes en jeu en toute fin de match.

Berchiche (5) : Une belle activité couloir gauche avec quelques combinaisons intéressantes avec Neymar. Défensivement, il a fait le job et aucune action dangereureuse ne s’est développé de son coté.

Verratti (6) : Dans la lignée de ses dernières sorties, un match dense avec pas mal de ballons grattés et une disponibilité de tous les instants. Vu l’accumulation des matchs et son importance dans le milieu parisien, il serait peut-être judicieux de le faire souffler.

Rabiot (7) : Malgré la présence de Diarra dans le groupe (entré à sa place à la 89eme), le Titi parisien a encore évolué sentinelle. Vu la qualité de ses prestations à ce poste, on pourrait croire qu’il s’y est résigné. Quoiqu’il en soit, il semble avoir acquis toutes les aptitudes pour y développer un jeu alliant impact, fluidité et percussion. A l’image de sa performance du soir.

Pastore (4) : Touché à la cuisse, il a laissé sa place à la mi-temps. Espérons pour lui que c’est bien cette blessure qui explique la vacuité de ses 45 minutes. Remplacé par Lo Celso qui a fait du Lo Celso… en y ajoutant une petite dose de réalisme sur le 3eme but. Toujours aussi intéressant.

Neymar (5) : Bien sûr, ces nombreux gris-gris ont régalé la galerie. Mais cette fois-çi, ils ont rarement été au service de l’efficacité et de l’expression collective. Résultat, un poids très relatif sur le résultat final.

Mbappé (3) : Sans surprise, on l’a peu vu pour son retour après 10 jours d’arrêt forcé. Du moins jusqu’à l’heure de jeu : il est alors devenu l’attraction de la soirée sur un vilain geste plus maladroit que foncièrement méchant sur Sarr. Son exppulsion reste toutefois logique, compte-tenu des dégats occasionnés. Petite consolation, il arrivera tout frais pour le RDV de Madrid. Di

Maria (6) : Sans être décisif, il est encore impliqué dans 2 des 3 buts de son équipe. Tout sauf un hasard : sa fougue et son envie de bien faire étaient encore de la partie en Bretagne. La confirmation de ses très bonnes dispositions du moment.

Emery (5) : On va finir par penser que son refus de faire des changements est pathologique. Ce soir encore, il a fallu attendre 20 minutes après l’expulsion de M’Bappé pour le voir effectuer un premier remplacement. Soit à la 82eme minute. Au final, ça passe mais il faut espèrer que les organismes ne finiront par payer le prix fort de ces choix de coaching minimalistes…


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