Depuis que la Russie intervient en Syrie, Moscou devient incontournable. Ce ne sont pas des discussions amicales, mais elles ne sont pas hostiles, « des discussions d`affaires » en quelque sorte.
Les deux pays ont de nombreuses divergences sur le dossier syrien. Washington propose aux Russes d`entrer dans leur coalition, tandis que la Russie maintient sa volonté d`une grande coalition sous mandat de l`ONU, avec l`invitation du gouvernement syrien.
Concernant le règlement politique de la crise, Washington et Moscou doivent trouver un accord sur la composition de la délégation de l`opposition syrienne qui participerait à des pourparlers de paix ainsi que sur une liste des groupes terroristes islamistes contre lesquels les puissances conviendraient de lutter en commun.
La diplomatie russe a critiqué la récente réunion des opposants à Riyad, ou des groupes que Moscou considère comme terroristes étaient représentés, tandis que la Turquie auraient empeché les Kurdes de se rendre à cette rencontre.
Et puis Washington et Moscou divergent toujours sur le sort de Bachar el-Assad. Dans ses conditions, il ne faut pas s`attendre à des percées importantes, mais à quelques éclaircissements notamment sur la position de la Russie face à l`armée syrienne libre, que l`armée russe dit désormais soutenir.
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