"Evincée au moment où on lance un débat, c`est une vieille idée stalinienne", a-t-elle réagi en sortant du bureau politique du parti qui se tenait lundi matin. Nicolas Sarkozy a insisté sur "ceux qui marquent des buts contre leur camp" et sur le bien-fondé de ligne "claire" qui a "payé".
A l`issue du premier tour des régionales, NKM était la seule avec Jean-Pierre Raffarin à s`être opposée à la ligne "ni retrait, ni fusion". Encore dimanche soir après le second tour, elle s`en est pris de nouveau à ce principe, se disant "heureuse" que les électeurs "n`aient pas appliqué le ni-ni". Mais si la position exprimée paisiblement par Jean-Pierre Raffarin n`a pas provoquée de critiques, celle de Nathalie Kosciusko-Morizet a rencontré un rejet violent.
Suite à ses critique, Nicolas Sarkozy, n`a pas caché son mécontentement: "tu nous as beaucoup gênés lors du Doubs avec tes déclarations personnelles", a coupé net le président du parti. "Cela nous avait coûté cher, et tu avais été désavouée par les militants.", a-t-il conclu, lui rappelant l`avis qu’elle avait exprimée pour le département du Doubs lors des élections de mars 2015 ayant fait du tort à sa formation.
NKM, qui revendique sa liberté de parole, est pressentie pour participer à la primaire de la droite et du centre qui doit se tenir en novembre 2016 en vue de désigner le/la candidat(e) à la présidentielle.
Il y a plusieurs mois déjà, sa position lors d`une législative partielle dans le Doubs pour le front républicain avait fortement indisposé Nicolas Sarkozy. Depuis un an, la rumeur d`une éviction a régulièrement circulé à son sujet.
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