Le parquet d’Imperia l’a mis en examen car des détonateurs et de la poudre, qui lui auraient permis de «construire des engins (explosifs) rudimentaires», ont été découverts à son domicile. Placé sur écoute, il aurait affirmé s’être converti à l’islam et aurait tenu des propos «hostiles aux institutions républicaines», a ajouté l’avocat.
Il n’est cependant pas sûr que le suspect présente réellement un profil jihadiste, a dit à l’AFP Mme Claude Lafont, du parquet général de la cour d’appel de Colmar. Le parquet antiterroriste de Paris a ainsi refusé de se saisir de son dossier.
« C’est un monsieur qui a l’air original, un peu fantasque, et qui parle beaucoup », a commenté Me Harter.
Selon la presse italienne, l’homme au comportement «excentrique» a souffert de troubles psychiatriques. Il a séjourné récemment en Syrie et a posté sur Facebook, le 12 novembre, des photos de jihadistes, ainsi que cette phrase «danger, mine» (en français).
Parfaitement francophone, le suspect a été interpellé dans le Bas-Rhin, où il possède des biens immobiliers et où il séjourne régulièrement, sur la base d’un mandat d’arrêt européen délivré par l’Italie.
Jeudi dernier, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Colmar a ordonné sa remise aux autorités italiennes, mais l’intéressé a indiqué qu’il comptait se pourvoir en cassation contre cette décision.
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