L'homme, à pied, a déclenché sa charge au moment où plusieurs dizaines de personnes manifestaient en faveur d'un commandant de police local qui avait été licencié, a dit à l'AFP Attaullah Khogyani, le porte-parole du Nangarhar, une province frontalière du Pakistan.
"Malheureusement, huit personnes ont été tuées, toutes des civils", a-t-il regretté. L'attentat a également fait selon lui une quinzaine de blessés, dont des enfants.
Le directeur provincial de la Santé a confirmé ce bilan, ajoutant que certains des blessés se trouvaient dans un état critique.
Pas encore de revendication
Aucun groupe n'a pour l'instant revendiqué l'attaque.
Le Nangarhar, considéré comme le berceau de l'Etat islamique en Afghanistan, connaît également une forte activité des talibans.
D'après des responsables afghans et américains, l'EI, sur qui les armées de ces deux pays font peser une pression croissante, perd régulièrement du terrain dans le Nangarhar. Ses combattants ne sont plus présents que dans deux ou trois districts, contre neuf en janvier, affirment-ils.
Ce groupe armé a toutefois intensifié ses attaques ailleurs en Afghanistan, particulièrement dans l'est et dans la capitale Kaboul. L'EI combat même les talibans à certains endroits.
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