De nombreuses nations avaient été affectées en raison des nationalités diverses des victimes. Notamment, l’Iran, rival chiite de l’Arabie saoudite dans la région, qui y a perdu 464 citoyens, avait exprimé des critiques vis-à-vis de la gestion de la tragédie. En septembre, le guide suprême Ali Khamenei avait déclaré que «le gouvernement saoudien ne fait pas son devoir en ce qui concerne le rapatriement des corps» et que s’il ne l’accomplissait pas, son pays réagirait «durement».
Peu après le drame, le roi saoudien Salman avait ordonné une enquête mais depuis lors, très peu de détails ont filtré. Des milliards de dollars avaient également été investis afin d’assurer la sécurité des pèlerins, tâche qui incombe au ministère de l’Intérieur saoudien.
Le pèlerinage du hajj, qui a accueilli cette année environ deux millions de musulmans, est prescrit à tous les croyants de l’Islam qui peuvent se permettre, une fois dans leur vie, de se rendre dans la ville sainte de La Mecque, en Arabie saoudite.
Le 24 septembre 2015, la tragédie de Mina a tué de nombreux pèlerins, qui ont suffoqué ou ont été écrasés dans un gigantesque mouvement de foule.
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