Ils estiment aussi que “de graves préoccupations relatives à la situation des droits de l’Homme demeurent, y compris l’impunité persistante, les tortures et l’absence d‘état de droit dans l’Est ainsi qu’une situation humanitaire difficile pour les personnes vivant dans les zones affectées et pour les personnes déplacées internes.”
Les Nations unies relèvent aussi que des éléments des services de sécurité ukrainiens semblent bénéficier d’“une large impunité”, les enquêtes sur les allégations les impliquant étant rares. Elles font état des cas “de disparitions forcées, de détentions arbitraires, de tortures et mauvais traitements de personnes soupçonnées.
“Les civils présents dans les parties orientales de l’Ukraine touchées par le confit terminent l’année comme ils l’avaient débutée, dans une situation humanitaire et des droits de l’Homme très difficile”, a déclaré le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme Zeid Ra’ad Al Hussein, cité dans un communiqué.
Plus de 9.000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit dans l’Est d’Ukraine, en avril 2014, selon un nouveau bilan publié mercredi par l’ONU.
Les accrochages font toujours rage dans l’Est ukrainien entre les forces gouvernementales et les opposants.
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