Intéressés par les liens entre l'activité physique et le fonctionnement du cerveau, des chercheurs canadiens de l'Université de Toronto ont effectué une série d'expériences sur des rats, dont les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Eneuro. À part l'influence positive du sport sur la santé, fait déjà bien connu, ils ont été surpris de constater qu'il y avait un lien entre l'exercice physique que l'on fait lorsqu'on est jeune et notre mémoire à l'étape de la vieillesse.
J. Martin Wojtowicz, un des auteurs de l'étude, a formé deux groupes de rats, le premier menait un mode de vie sédentaire et le second avait régulièrement accès à une roue d'exercices depuis les premiers jours de leur vie.
Le constat s'est avéré surprenant: seulement six minutes de gymnastique pendant «l'enfance» avaient suffi pour améliorer la mémoire des rongeurs lorsqu'ils ont pris un coup de vieux. Ainsi, même âgés, les rats pratiquant régulièrement une activité physique retenaient mieux où se trouvait, par exemple, la sortie d'un labyrinthe.
Ce phénomène a permis d'affirmer que, tout comme d'autres activités physiques, la gymnastique peut permettre de diminuer considérablement le développement de la maladie d'Alzheimer ou d'autres maladies neurologiques qui affectent les cellules nerveuses.
Tags: