«Cette annonce entraînera dès mardi matin, et jusqu’à jeudi, des mesures exceptionnelles pour les quelque 20 millions de Pékinois », a annoncé le Bureau de la Protection environnementale de la municipalité, alors que le nord de la Chine suffoque ces derniers jours sous un épais brouillard polluant.
Un dense brouillard depuis plus d’une semaine
Les établissements scolaires de Pékin ont déjà suspendu, dimanche, et pour trois jours, toutes leurs activités en extérieur, en raison de ces nouveaux pics de pollution atmosphérique. Avec des températures hivernales en dessous ou autour de zéro, la capitale chinoise avait été noyée en début de semaine dernière dans un dense brouillard polluant blanchâtre imprégné d’une âcre odeur de charbon, qui limitait très fortement la visibilité.
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), particulièrement dangereuses pour la santé, avait atteint fin novembre plus de 600 microgrammes par mètre cube, selon les niveaux de référence mesurés par l’ambassade américaine à Pékin. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes par vingt-quatre heures.
En pleine COP21
Ces microparticules polluantes sont accusées d’être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d`« airpocalypse » sont fréquents et provoquent le vif mécontentement des populations citadines. Pékin avait déjà déclenché l`« alerte orange », son niveau d’alerte pollution le plus élevé cette année, en pleine COP21…
Cet avis d’alerte rouge implique l’arrêt de tous les chantiers de construction en extérieur, en plus de la fermeture des écoles. Des restrictions sont imposées à la circulation de certains types de véhicules dans l’agglomération.
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