Syrie: La France fait machine arrière sur le départ de Bachar al-Assad

La transition politique prioritaire
« Une Syrie unie implique une transition politique. Cela ne veut pas dire que Bachar al-Assad doit partir avant même la transition, mais il faut des assurances pour le futur », développe M. Fabius dans cet entretien. La France, comme les Etats-unis et les pays membres de la coalition internationale qui lutte par des bombardements aériens contre l’organisation Etat islamique en Syrie et en Irak, sont, parallèlement, à la recherche de solutions politiques ou militaires impliquant les acteurs locaux ou régionaux qui pourraient mettre fin à plus de quatre ans de guerre en Syrie.
Paris propose notamment d’associer à la lutte contre l’EI une armée syrienne dont le président Assad ne serait plus le chef. « Il n’est pas possible de travailler avec l’armée syrienne tant que M. Bachar al-Assad est à sa tête. Mais à partir du moment où il y aura eu une transition politique et où M. Bachar ne sera pas le chef des armées, on peut très bien s’associer à ce qui sera l’armée syrienne. Mais dans une transition politique opérée », avait ainsi déclaré jeudi M.Fabius en marge de la conférence internationale sur le climat.