Cette revendication, impossible à confirmer de source indépendante, intervient au lendemain d’un nouveau double attentat-suicide mené mardi soir par les islamistes dans la région qui a tué six civils dans la localité de Waza.
« Une opération spéciale de ratissage menée du 26 au 28 novembre contre les combattants » de Boko Haram dans les localités frontalières avec le Nigeria « a permis de neutraliser plus d’une centaine de djihadistes », affirme dans un communiqué lu à la radio nationale le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo.
Des otages, mais quels otages?
D’après le communiqué, cette opération a aussi permis de « libérer près de 900 otages, de saisir une importante cargaison d’armes et de munitions, ainsi que des drapeaux blancs-noirs de l’Etat islamique » auquel Boko Haram a fait allégeance en mars 2015. Aucune précision n’a été fournie sur le profil de ces « otages ».
Ce bilan de l’opération militaire n’a pas pu être confirmé de source indépendante. Jointes par téléphone dans cette région inaccessible à la presse, certaines sources sécuritaires ont confirmé l’opération, sans être en mesure de fournir un bilan précis recoupant celui du gouvernement camerounais.
Depuis le mois de juillet, l’extrême-nord du Cameroun est régulièrement visé par des attentats-suicides attribués aux djihadistes nigérians.
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