Alonso, qui a renoncé au Grand Prix de Monaco, programmé également le 28 mai, en accord avec son écurie McLaren pour relever un défi que beaucoup présentent comme impossible, a suivi la troisième course du Championnat IndyCar sur le circuit de Barber.
Il s'est entretenu avec ceux qui seront, l'espace de quelques jours, ses ingénieurs et ses coéquipiers au sein de l'écurie Andretti, les Américains Ryan Hunter-Reay, Marco Andretti, Alexander Rossi et le Japonais Takuma Sato, ces deux derniers pilotes ayant une expérience de la F1.
"Je vais avoir besoin de beaucoup d'aide de mes coéquipiers pour être compétitif", a admis le pilote aux 32 victoires en F1, sacré champion du monde en 2005 et 2006.
"Il y a beaucoup de choses à apprendre, les gens ne se rendent pas comptent, il y a plein de petits détails quand on pilote à ces vitesses-là. Les monoplaces sont totalement différentes, le pilotage sur un circuit ovale requiert un technique différente, un feeling différent que je n'ai pas encore", a-t-il poursuivi.
"Les réglages sont différents, car la différence entre les voitures se mesure en millisecondes, il y a plein de facteurs à prendre en compte dont je n'ai pas encore, apparemment, conscience", a souligné l'ancien pilote de l'écurie Ferrari.
"Il me faudrait deux ans pour faire cette apprentissage si j'étais tout seul, avec un peu d'aide, cela peut être réduit à six mois, mais moi, j'ai deux semaines, donc j'ai besoin de beaucoup d'aide", a reconnu Alonso qui rêve d'ajouter à son palmarès les 500 miles d'Indianapolis, puis plus tard les 24 Heures du Mans.
Il lui faudra attendre le 3 mai pour découvrir lors d'une séance d'essais officiels sa nouvelle monoplace et surtout le célèbre circuit ovale d'Indianapolis, de quatre kilomètres de long.
En attendant, Alonso devait se rendre lundi au siège de l'écurie Andretti à Indianapolis pour des essais de baquet et des séances en simulateur.
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