«Si vous posez la question aux Syriens, ils vous diront qu’ils ne veulent pas de conférence de paix par exemple en France, car la France soutient le terrorisme et la guerre, non la paix. Et, comme vous mentionnez Prague, ce serait généralement accepté, en raison de la position équilibrée de votre pays.»
L’ambassade tchèque comme lieu du dialogue
Ultime antenne de la diplomatie occidentale en Syrie, l’ambassade tchèque est devenue selon les sources diplomatiques une plaque tournante pour la communication confidentielle entre l’UE et Washington d’une part et le régime de Damas d’autre part, dans la quête de la paix dans ce pays déchiré depuis quatre ans par un conflit sanglant.
« Il semble que les parties en conflit souhaitent que [l’accord] soit signé à Prague », avait affirmé en septembre le président tchèque Zeman, devant les journalistes à New York, à l’occasion de son déplacement à l’ONU. « Ils commencent même à l’appeler “Déclaration de Prague” », avait alors ajouté M. Zeman au terme de son entretien avec le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Mouallem.
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